Je cantonne ma folie aux discours polis que d'autres peuvent lire.
Seul le poème libère les filaments bleuis
De mes pensées délétères
Enfin éructées, elles s'amoindrissent comme peau de chagrin
Jusqu'au prochain embranchement de ronces
Qui me poussera à une saignée de mots
Pour accoucher l'angoisse, langue de lave qui brûle mon coeur et chavire ma tête.
AMML 19 III 2019
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