Tous ont des aiguilles dans les yeux
Qui traversent ma tête fatiguée
Qui traversent ma tête fatiguée
Sur leurs têtes des dagues hérissées
Leur scintillement aveugle mon regard
Leurs corps traversés de serpents rouges
Qui affleurent à leur peau
Et menacent de gicler
Au moindre grincement de ma bouche
Et la leur dont la langue aiguisée
Paraît sous la bave blanchâtre
Pour blesser mes oreilles déjà meurtries
Leurs mains et leurs pieds fourchus
S'avancent et m'embrassent, m'étreignent
De leur brûlure et de leurs pointes
Mon coeur, mon corps et mon esprit se cambrent
Leurs mauvaises pensées ne m'atteindront pas.
AMML 19 III 2019
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