Je tombe lentement
Vers l'infini du vide
La vie me fuit
Du bout des doigts
Je le sens jusqu'au malaise
Jusqu'à l'éreintement
L'écoeurement aux entrailles
Elle hérisse mes pensées
Qui tentent de retenir
Les instants lumineux,
De redonner sens et force
A cette chute vers le néant
du bonheur de la vie.
La vie, source
Qui ceint le front
De l'enfant aimé
Par-dessus tout
Le temps s'étire indéfiniment
Vers l'absence du passé
Et le présent non-avenu
Je tombe
Comme en un vertige
Personne ne retient personne
Nous sommes une mémoire
Glissant vers l'oubli éternel
AMML - 9 V 2017
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