La panique
C’est une maitresse austère
Qui ne fait pas dans la dentelle
Une main presse le coeur
Tandis que l’autre
S’agrippe aux entrailles
Une troisième secoue le corps
D’imperceptibles tremblements
La tête s’absente
Concentrée à stopper
Ce jeu infernal
Mais rien n’y fait
Une immense douleur
Sans nom
Prend possession
Du corps
Telles ces plantes
intruses
Qui absorbent
le suc et la sève
Une faiblesse saisit
L’esprit
On n’en finit pas de tomber
AMML 26 V 2018
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