Année 2004
La solitude qui en moi surgit
Faisait trembler mon corps
En ce premier hiver
De reconnaissance de l'absence
De cet être si cher.
Aucun sentiment, aucun trouble
Ne me permettaient une quelconque réflexion.
Seulement ces tressaillements, ces secousses
Comme représentation physique
D'un mal profond
Que je ne pouvais alors nommer.
Je ne cherchais pas
Ne parvenais à rien
Je subissais malgré moi
Et sans le comprendre
Ce choc émotionnel
Ce moment d'oppression
Dont je ne pouvais me défaire.
J'avais beau m'affairer
Et essayer de vivre,
L'angoisse m'étreignait,
Me terrassait.
Tellement possédée par ce mal-être,
Je ne pouvais songer
A le relever et à le déchiffrer
Toute envahie de lui,
Il m'annihilait.
Quelle force surhumaine,
Herculéenne
Pour aller de l'avant.
Aucune plainte pourtant
Face à ma propre incompréhension
De ce vécu.
AMML 2 IV 2018
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