Le pas la nuit
Il faut franchir le gué
Le geai chanteur
Attrape de ses pattes
Le bord vermoulu du pont
Puis soudain
Le croassement des eaux torrentueuses
Fait frémir sous mes plantes
Les planches de bois
Et c'est le vent
Fouettant mon visage
Légère douleur de la froidure
Interstices dans la pelisse
Pourtant mon corps ne tremble pas
Alors j'avance à petits pas
Le gué passé,
Le mince rai de lumière
Traversant les ténèbres
Raffermit mes pas
AMML 10 III 2018
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